"Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’insociabilité de la race juive mit les gouvernements dans la nécessité de prendre contre les Juifs des mesures de défense.
Parmi les moyens employés pour préserver les paisibles citoyens des manœuvres tortueuses et louches des Juifs. Il en est un, repris aujourd’hui en France, après la plupart des pays d’Europe, c’est obligation pour les Juifs de porter un signe distinctif. Ainsi le public est prévenu qu’il a affaire à un Juif.
Il ne faudrait pas croire que ce moyen soit une invention de la « barbarie nazie » ; c’est le Concile de Latran qui, sur proposition du pape Innocent III, imposa aux Juifs le port d’un insigne spécial. Le motif principal invoqué était d’éviter les unions mixtes. Ainsi dès le XIIIé siècle, nous voyons l’Eglise prendre soin de la santé physique et morale de la chrétienté. Le Concile de Latran n’avait donné aucune précision sur la forme et la dimension de ce signe spécial que devraient porter les Juifs.
Mais en France, puis en Espagne et en Italie, on adopta une roue ou rouelle de tissu de couleur. C’est en 1227, au Concile de Narbonne que furent choisies la forme, la dimension et la couleur de la « rouelle ». …
… Les rois de France depuis Saint Louis en exigèrent la stricte application. Le défaut du port de la rouelle ou de l’orelia était passible d’amende ou de châtiments corporels.
Cette mesure de préservation restèrent en vigueur jusqu’en 1306 sur le territoire même de la couronne date à laquelle Philippe le Bel résolut le problème juif en les chassant du royaume.
… Même lorsque Louis le Hutin laissa les Juifs se réinstaller en France, le port de la rouelle fut maintenu.
… Il faudra attendre l’émancipation des Juifs, imposés après 17 séances orageuses à la Constituante par les parlementaires francs-maçons pour voir supprimer la législation de protection qui n’avait cessé sous la Monarchie de défendre les Français contre la juiverie.
Toute la tradition chrétienne et française est donc faite de méfiance et de mesures de protection contre les Juifs. Il a fallu l’idéologie égalitaire maçonnique de 1789 pour livrer sans défense les Français à l’astuce et à la duplicité juive.
Il était temps que cela cessât."
Source : le journal « le matin » du 12 juin 1942.