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Les déportations de français suivent celles de Juifs

Des milliers de Français internés sont menacés d’être déportées et exterminés dans les bagnes nazis.

Les tortionnaires boches brûlent et asphysient des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants juifs déportés de France.

Tous unis, opposons une résistance farouche à la destruction physique du peuple de France.

Les bourreaux nazis n’ont pas attendu longtemps pour dévoiler les desseins criminels qu’ils poursuivaient à l’égard du peuple de France à travers la barbarie antisémite.

Dans l’atmosphère d’arbitraire policier, de meurtres et de pogroms, créée au cours de la déportation massive des Juifs, des dizaines de milliers de Français ont été internés pour avoir refusé de  partir travailler en Allemagne. Ces malheureux dont le nombre grandit de jour en jour, attendant dans les camps abjects la déportation forcée et l’extermination dans les bagnes nazies.

Car c’est bien de l’extermination, de la destruction physique de forces vives de la nation française, de ce « peuple de négroïdes » - d’après « Mein Kampf » - qu’il s’agit.

Le sort réservé aux Juifs déportés de France ont été ou bien brûlés vifs dans les wagons plombés ou bien asphyxiés pour expérimenter un nouveau gaz toxique. Les trains de la mort ont amené en Pologne 11 000 cadavres. Telle est l’œuvre sanglante des Huns du 20eme siècle, des cannibales de l’ordre nouveau !

Dans son désir d’étouffer le cri unanime de protestation indignée contre cette sauvagerie sans nom, la valetaille nazie de « Gringoire » et « Je suis partout » nie ces faits horribles. On nie la séparation des enfants et des mères, on calomnie l’élite intellectuelle française, on menace les princes de l’Eglise qui ont fait entendre la voix de la conscience chrétienne, en affirmant qu’il s’agissait que d’un renvoi de Juifs étrangers dans leurs ghettos d’origine.

Pourquoi donc, demandons-nous, aucune lettre n’est-elle parvenue de ces déportés ? Pourquoi ne nomme-t-on pas leurs lieux de séjour ?

Les tortionnaires nazis et leurs chiens couchants mentent parce qu’ils veulent endormir la vigilance du peuple de France, afin de briser le mouvement de résistance contre les menées racistes et les déportations en Bochie.

Le devoir sacré de chaque Français est de le rejoindre et de hâter l’heure de la Libération de notre pays en opposant une résistance organisée à la destruction physique de notre peuple.

Déjà les énergies françaises se mobilisent contre les déportations forcées. Les ouvriers des usines parisiennes, les masses de Lyon, de St Etienne et d’autres villes de la zone, viennent de donner un magnifique exemple de courage et combativité.

Aucune répression ne sera en mesure d’arrêter notre combat libérateur si nous savons nous unir et agir à toutes occasion et par tous les moyens.

Que chaque famille française accueille un enfant persécuté ! 

 

Donnez votre cuivre, vous aurez du Sulfate ou du Vin

 

Paris (O.F.I.), 12 août 1942 :

« Pour la sauvegarde de la Vigne, la collecte du cuivre est une nécessité. Diverses mesures pour l’intensifier ont déjà été prises.

 

En accord avec la « Corporation nationale paysanne », le ministère de la production va décider incessamment de nouvelles mesures :

 

1 – Deux parts seront faites du sulfate fabriqué avec les métaux collectés : la première distribuée par priorité à ceux qui auront fourni du métal, à raison de 1 kilo de sulfate pour un 1 kilo de cuivre ; La seconde fera l’objet d’une répartition générale entre viticulteurs au début de l’année prochaine.

2- En dehors de cette collecte auprès des viticulteurs, une campagne de mobilisation aura lieu dans la région parisienne, qui comportera la remise d’un ticket de vin contre des objets en cuivre (bronze, laiton, maillechort) selon une équivalence qui sera très prochainement fixée.

 

Source : le journal « La Petite Gironde » du jeudi 13 août 1942.

Les travaux forcés aux voleurs des colis de prisonniers

Paris, 12 août 1942, A.F.I.P.

Le commissariat général aux prisonniers de guerre, rapatriés et aux familles de prisonniers de guerre communique :

« Le gouvernement vient d’adopter un projet de loi qui lui a été présenté par le Gardes des Sceaux sur proposition du commissariat général aux prisonniers et qui tend à supprimer très sévèrement le vol de denrées destinées aux prisonniers de guerre.

Désormais, les voleurs de colis seront déférés à un tribunal spécial appliquant une procédure d’urgence, et seront punis de travaux forcés. Si le vol a été commis par un individu qui, par ses fonctions, contribuait à quelque titre que ce soit au transport des colis, la peine des travaux forcés à perpétuité sera prononcée.

Cette loi paraîtra le 14 ( ?) août 1942 au Journal Officiel.

 

Source : le journal « la Petite Gironde » du 13 août 1942

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ete44_jyetaitNotre but principal est de maintenir et faire revivre la mémoire de la "Libération" en l'expliquant à tous les publics via des expositions et l'organisation d'évènements commémoratifs. Mais avant, il faut replacer les événements dans leur contexte d'où notre intérêt pour les années précédentes et les témoignages relatifs à cette période.

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