Au conseil des ministres, désignation des membres des deux commissions d’Armistice :
Bordeaux, 25 juin- A 16h45, M Charles Pomaret, ministre de l’intérieur, a lu aux membres de la presse le communiqué suivant :
« Le conseil des ministres s’est réuni à 15h30 sous la présidence de M Albert Lebrun, président de la République. La délibération a pris fin à 16h30. »
Le gouvernement a procédé à la désignation des membres des deux commissions d’armistice : la commission franco-allemande et la commission franco-italienne.
1° Commission d’armistice franco-allemande :
Président : Général Huntziger, général d’armée
Membres :
Amiral Michelier pour la marine militaire ; Général Mouchard pour l’aviation ; MM Carles, préfet du Nord ; Aris, inspecteur des finances ; Parodi, directeur du travail et de la main d’œuvre ; Berthelot, directeur général, adjoint de la SNCF ; De Peyrecave, industriel ; Portmann, professeur de médecine.
2° Commission d’armistice franco-italienne :
Président : Amiral Duplat, amiral d’escadre.
Membres :
Général Parisot, pour l’armée de terre ; général Odet pour l’armée de l’air ; MM Mouchet, préfet des Alpes-Maritimes ; Montarnal, inspecteur des finances ; Geten, maître des requêtes ordinaires au Conseil d’Etat ; Gourret, directeur du port de Marseille ; Garnier, conseiller d’ambassade.
Source : « La Dépêche » du 26 juin 1940.
Arrivée en rade de Marseille du vapeur américain de 7.000 tonnes "Cold Harbor", affrété par la Croix rouge américaine, le 10 mars 1941 à 9h30 : "Un voyage sans histoire déclara le capitaine Moore"
"Grâce aux navicert délivrés à Philadelphie, la traversée s'est effectuée sans incident. Notre première escale fut Cadix, ensuite Séville et enfin Barcelone. Dans ces trois ports, nous avons laissé une partie de la cargaison destinée aux enfants d'Espagne qui ont grand besoin qu'on vienne à leur secours. Les envois de la Croix Rouge américaines ont été les bienvenus et leur distributiona été faite immédiatement.
De Barcelone, nous avons coupé directement sur Marseille sans emprunter la route du blocus puisque nous avions toutes les autorisations nécessaires."
La cargaison du "Cold Harbor " est importante :
Lait évaporé | 10.700 | caisses |
Lait condensé | 2.400 | caisses |
Lait sec | 12.107 | caisses |
Lait en poudre | 800 | fûts |
Lait écrémé | 4.253 | caisses de petits emballages |
Caisses de vitamines A et D | 78 | |
Caisse de vitamines C | 45 | |
Caisse de vitamine oladale | 25 | |
Caisse acide nicotinique | 15 | |
Caisse de levure | 234 | |
Caisse de layette | 10.743 | |
Caisse de siveaters | 63 | |
Caisse de robes et chemises | 16 |
Le déchargement de la cargaison a été effectuée l'après-midi même. ...
Source : "Le Petit journal" du 11 mars 1941.
Vichy, le 4 octobre 1940, le conseil des ministres s'est réuni à 17h30 sous la présidence du maréchal de France, chef de l'Etat et il s'est terminé à 19h15.
M Pierre Laval, vice-président du Conseil, a fait le résumé des travaux du conseil de cabinet précédent :
Le rôle du Secours National :
Cet organisme devra assurer obligatoirement la coordination entre les activités de toutes les associations, quelle qu'en soit la nature, s'occupant d'oeuvres de bienfaisance et de solidarité relatives à la guerre et à l'après-guerre. Le Secours National devant avoir seul qualité pour formuler des appels à la générosité publique et recevoir des dons. Les sociétés qui n'observeraient pas la loi seraient pémalisées.
L'Organisation des chantiers de la jeunesse...
Le Conseil des ministres a ensuite examiné la question de l'organisation des chantiers de la jeunesse : libération éventuelle des agriculteurs, meilleure organisation des équipes, établissement de programme de travaux.
... et de la profession forestière ...
Le recensement du bétail
Enfin, le Conseil a autorisé M Chaziot à établir une note détaillée qui sera publiée dans la presse et radio-diffusée, sur le sens des opérations de recnesement du bétail et des conditions dans lesquelles elles doivent être légalement effectuées.
Source : "Le Petit Journal" du 5 octobre 1940.
Monsieur le Maréchal,
Depuis le jour où le sort m'appela à conduire les destinées de mon peuple, je me suis sincèrement efforcé d'améliorer nos relations avec la France, fût-ce au prix de pénibles renonciations de la part de l'Allemagne. Si ces efforts sont demeurés vains, il n'y a pas là ma faute. Les déclarations de guerre que l'Angleterre et la France ont adressés à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, m'ont d'autant profondément affecté, et avec moi le peuple allemand, que ni l'Angleterre, ni la Franc ne pouvaient invoquer, pour ce faire, de motif tant soit peu paisible. Malgré l'issue précipitée et si désastreuse pour la France de cette campagne, je n'ai pu me défaire de l'idée qu'il fallait laisser le champ libre, du moins à l'avenir, à l'établissement d'une meilleure solidarité européenne.
Il en aurait résulté un accord en 5 points :
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