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Chevaux : la pénurie alors fixation d'un prix maximum

  20 mars 1942

  • Écrit par 
    Théo
  • Clics 
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45 000 francs prix maximum des chevaux !

Arrêté du Journal Officiel fixant le prix limite à la production des chevaux de trait, lourds et légers, ainsi que pour les mulets, quelques soient leur âge et leur sexe, à 45 000 francs par tête.

Les chevaux entiers, admis à faire la monte publique, ainsi que les poulinières d’élite ayant fait l’objet d’une dérogation accordée par l’administration des Haras, ne sont pas assujetties à cette limite.

 

Source : le journal « Le réveil du Nord » du dimanche 22 mars 1942. 

Commentaires   

#1 Impact des réquisitions des chevaux, du manque de carburant et ... du marché noir!Eric 16-05-2016 11:41
L'armée française a réquisitionné ("mobilisé") une part importante des chevaux de traits à la déclaration de la guerre, puis les Allemands... Et en parallèle, les bras ("nos prisonniers") et le carburant manquent... Il est donc difficile de cultiver autant de terres qu'avant guerre d'où la disette.
Et en plus, la vente "en mode direct" aux consommateurs, autrement appelé "le marché" noir" peut assurer de confortables revenus. A ce moment-là, le prix très élevé d'un cheval n'est plus un problème sauf pour tout ceux qui respectent la loi (et/ou croient à la Révolution nationale du Maréchal Pétain).

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