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Lundi 29 Janvier 1945 ! Les bureaux de l’Union des Jeunes Filles Patriote, sont en fête. Onze aviateurs du vaillant groupe « Normandie-Niemen » nous ont fait l’honneur de répondre à notre invitation.
Ici rien « d’officiel » ! de la jeunesse, de la gaité et une chaude sympathie ! Un grand feu de cheminée répand dans la salle de réception une douce chaleur. Les rires fusent, les physionomistes s’illuminent…

Hitler, en écrasant la France, croyait avoir isolé l’Angleterre. Il était convaincu qu’un arrangement serait possible entre le peuple anglais et son propre peuple.

Malgré la garantie donnée par Londres à la Pologne, le 31 Mars 1939 ; malgré la déclaration de guerre consécutive à l’invasion du territoire polonais par la Wehrmacht, le 2 septembre de la même année ; malgré le refus de l’Angleterre et de la France de déposer les armes, après sa solennelle adjuration du 6 octobre, Hitler est entré dans l’année 1940, avec la certitude qu’après la défaite de la France, un second « Munich » aurait lieu, un Munich anglais dont les colonies françaises seraient susceptibles de faire les frais.

Le seul obstacle qui s’opposât à l’accomplissement de son espoir était M.Churchill. Celui-ci avait remplacé, le 10 Mai au matin, M. Neville Chamberlain, le partenaire de Godesberg et de Munich, en septembre 1938, dans les fonctions de Premier ministre du roi George IV.

L’échec des conversations de Stockholm paraissait être son fait. Peut-être n’avaient-elles été pour M. Churchill qu’une feinte, un délai pour gagner du temps, se retourner après la déroute du corps expéditionnaire anglais dans les Flandres, et se renseigner sur les intentions américaines ?

En tout cas, le 15 Juillet, les pourparlers secrets avaient abouti à une nouvelle impossibilité de s’entendre. Aussi bien, recourant une fois de plus aux méthodes de chantage qui lui avaient toujours réussi depuis sa prise de pouvoir, le 30 janvier 1933, et permis d’amener si souvent ses adversaires à capituler sans s’êtres battus, le 19 juillet, de la tribune du Reichstag, Hitler adressait-il un dernier appel au peuple anglais en faveur d’une transaction sans combat. Il affirmait que la résistance des Anglais, si elle se produisait, n’aurait aucune chance de succès, que la victoire de l’Allemagne, par les armes, ne saurait qu’entrainer l’effondrement de l’Empire britannique et de l’hégémonie anglaise dans le monde. Il ajoutait qu’il était encore temps de s’entendre. « Il faut, précisa-t-il, que les hommes d’Etat du Royaume-Uni se rendent compte de la dure réalité. L’Allemagne n’attendra pas longtemps. »

Les conversations avortées de Stockholm lui avaient révélé quelle erreur constituait l’armistice consenti à la France. C’est pour tenter de la réparer, qu’il avait envoyé au Maréchal son ultimatum concernant les bases d’Afrique. Si la guerre continuait, il en aurait besoin.

Voici un extrait d’un éditorial non signé :

Après quatre ans d’épreuves au cours desquels la France sembla se survivre à elle-même, le pays exténué, mais toujours vivant s’apprête à soutenir l’ultime assaut de l’adversité.

Meurtris, découragés, dispersés, nous étions en 1940 prêts à tous les désespoirs et à toutes les folies, lorsque la grande voix du Maréchal vint nous parler le langage du vrai patriotisme. Ce langage d’homme et de soldat rallia au Chef, qui n’abandonnait pas le pays aux jours de malheur, tout ce que le peuple de France comptait d’authentiques patriotes et de braves gens.

Après un moment de ferveur unanime envers la personne du Maréchal vers qui les yeux et les cœurs se tournait, les mauvais bergers à la ferveur de l’accalmie commencèrent leur pernicieuse besogne. Les têtes légères de nos compatriotes que n’obsédait plus un danger immédiat s’emplirent insidieusement d’espoirs sentimentaux, de raisonnements captieux et de folles rêvasseries. Devant l’abdication des intelligences, la désertion de certaines élites, l’obscurcissement des consciences, on put croire un moment que la défaite militaire avait été un mal minime en comparaison des désordres qu’elle avait plus révélés que provoqués dans l’âme française.

Il est vrai que « l’invincible espérance », cet instinct de conservation de l’esprit, nous portait à détourner les yeux de notre désastre, et à les porter vers de nouvelles raisons de croire malgré tout à notre avenir. Mais au lieu de mettre cette espérance en nous-mêmes, en notre énergie et en notre union, beaucoup la placèrent paresseusement dans une bienveillance toute hypothétique de

l’étranger à notre égard, et de nouvelles déceptions préludant à d’autres désespoirs n’ont pas tardé à venir dissiper ces erreurs.

Les mois et les années ont passé, et ceux qui ont cru pouvoir se passer des mots d’ordre du Maréchal, ceux qui ont cru qu’on pouvait être plus français que le vainqueur de Verdun, constatent maintenant les fruits de leur erreur. Ils se sont aperçus que ce qu’on leur avait présenté comme du superpatriotisme n’était que la vanité blessée. Devant les ruines qui s’étendent de plus en plus sur notre pays, ils sentent que les grandes heures de 1940 vont peut-être revenir et qu’il ne restera bientôt plus rien peut-être de la France, qu’une parole donnée et tenue : celle du Maréchal.

Après les serments prêtés et parjurés (…) seul reste celui sauva deux fois la France. Il ne se peut pas cette fois que les Français aient la mémoire courte. D’ailleurs ils n’ont pas besoin de se souvenir, il leur suffit de leurs yeux pour voir : Voir que tout ce qui a été fait en dehors du Maréchal ou contre lui n’a rapporté à la France que désastres et ruines.

(…) Une seconde fois abandonnés par les mauvais bergers qui les avaient abusés et trompés, les Français, s’aperçoivent qu’une seule chose encore leur reste : la volonté de présenter un front sans fissure à la tourmente. Les yeux décillés par les événements actuels, ils se retournent vers la grande figure du Maréchal, lui qui n’a jamais cessé de garder sa foi dans l’avenir.

(…) Aujourd’hui ou les événements nous apportent en même temps qu’une nouvelle leçon de soumission au Maréchal une nouvelle preuve de sa clairvoyance, il importe plus que jamais de rassembler toutes les énergies françaises dans une union sacrée si l’on veut vive la France.

Courrier en "Fm" quand il est dans un secteur de l'armée française.

Courrier dans un stalag en 2 périodes, celles des enveloppes puis des cartes.

Durant la seconde guerre mondiale, près de 700 sites destinés à l’arme V1 furent construits à partir de l’été 1943, de la frontière Belge au Cotentin.

La présence d’une trentaine de sites de lancement en Belgique, sur le territoire de la Flandre Occidentale, est assez peu connue. D'autant que ces sites de lancement n’ont jamais été opérationnels, ni même bombardés par l’aviation Alliée.

L’histoire des sites en Flandre Occidentale se confond donc pour l'essentiel avec celle des hommes qui les ont construits, les travailleurs forcés de la 1ere Brigade de Construction SS.

Ce livre est la traduction de l’ouvrage initial de Luc Vanacker, publié en 2007, en néerlandais, sous le titre : ‘‘De V1 in West-Vlaanderen’’. Il bénéficie également de plusieurs compléments et actualisations et rend un vibrant hommage à ces travailleurs forcés et aux populations qui les ont aidés et parfois accueillis dans leur fuite.

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